Départ du bout de la route des Confins à 9h10, Après notre virée au Creux du Van à cinq, Fabienne et moi nous retrouvons seuls pour cette 4ème sortie des "jeudis de septembre".
Après avoir doublé tout un groupe d'enfants issus d'un bus scolaire, nous retrouvons le calme et rejoignons rapidement le Chalet de Paccaly avant d’attaquer la montée par la combe du même nom.
Le temps est clair mais il fait frisquet ce matin.
Le chemin est excessivement boueux dans les premiers mètres après le chalet, mes chaussures font ventouse dans la fange. Au-delà du point coté 1520, ça va mieux.
10h Nous voilà à Paccaly d’en Haut où nous laissons le sentier qui monte au lac de Tardevant pour prendre celui à droite qui monte dans la Combe.
La montée est raide mais très régulière et il est assez facile de prendre son rythme et de le tenir. Fabienne est peu à peu distancée tandis que je rattrape les deux randonneurs qui sont partis au moment où nous arrivions au parking.
Tout ce petit monde est à l’ombre mais les sommets au calcaire gris clair et la vallée verdoyante sont inondés de soleil: Superbe! J’entends des pierres rouler sur les pentes du Paré de Joux mais je ne vois rien, Fabienne me dira plus haut qu’une harde de chamois avec des petits en était à l’origine.
Vers 2100, je rattrape un groupe de randonneurs du club MDS de Montmélian que je finis par doubler dans une section du sentier où plusieurs dalles rocheuses se succèdent.
Après le ressaut, (2150) le Trou est en vue et l’herbe abandonne le terrain à la pierraille. En effet le sentier est ici tracé dans des éboulis schisteux plus ou moins fin. La pente s’accentue par endroit à tel point que le chemin me rappelle ceux du Jura tracés droit dans le pentu.
Enfin j’arrive au Passage du Père, je pose le sac, mange un biscuit en attendant Fabienne. Des bancs de brume montent depuis les pentes sud-est des Aravis, Croise Baulet et Massif du Mont Blanc en émergent alternativement, c’est féerique!
Après 15 minutes d’attente Fabienne arrive et nous repartons à l’assaut. Il nous reste une centaine mètre à monter par une petite arête assez raide et aérienne. C’est la partie la plus délicate du sentier, mais la vue est superbe!
11 heure 45, voilà nous y sommes!Après être allé tirer le nez dans une petite grotte dont nous avons remarqué l’entrée en montant, nous nous installons pour le pique-nique au soleil de la Combe du Grand Crêt, face aux magnifiques dalles de la Tête Pelouse.
Le groupe de MDS arrivent bientôt. Ça rigole, l’ambiance à l’air bonne. Après quelques photos, ils nous quittent pour aller manger plus bas et laissent la place aux chocards qui nous offrent un festival de voltige aérienne!
Midi et demi, nous prenons tranquillement le chemin du retour. La première partie consiste à descendre une croupe raide tantôt herbeuse, tantôt rocailleuse.
Une fois celle-ci franchie nous arrivons dans les alpages. La descente est alors des plus simple. Nous y ferons deux petit détours, le premier pour aller voir les ruines d’un vieux chalet, emplacement de rêve pour un refuge (point coté 2063).
Le second pour aller inspecter une grande grotte, abris à moutons, au pied du Paré de Joux. Nous y découvrons un bel abreuvoir en pierre taillée et aussi quelques marmottes.
A 14 heure15, nous arrivons à la Lanchette, plus que quelques centaines de mètres. Une dernière série de photos de la Combe du Grand Crêt et de ces superbes paysages que nous offre les Aravis avant de rejoindre la voiture.
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