La Peña Montañesa |
Nous sommes le 27 octobre 2009, au nord de l'Espagne, en Aragón, sur le versant sud des Pyrénées pas très loin d'Aínsa. Cela fait plusieurs jours qu'André, mon beau père, me parle de la Faja del Toro.
La Faja del Toro: la bande verte au milieu de la falaise! |
Après avoir laissé la voiture près du Monasterio de San Victorian, nous voilà donc partis par un petit matin de cette fin d'octobre à travers les chênes verts
Le vautour fauve, compagnon de toutes nos balades espagnoles |
Je ne ferai pas ici le topo précis de l’itinéraire, celui-ci étant par ailleurs très bien décrit ici. Je me contenterai donc d'un petit descriptif succin agrémenté de quelques photos.
En haut du couloir d'accès a la Faja del Toro |
En bas de ce couloir, après un dernier coup d’œil sur les ruines de San Victorian, nous remontons une rampe raide en suivant quelques cairns à travers deux pierriers plus longs que larges. Ceux-ci passés, ils laissent place à des genets hérissés ou hérisson qui vu de loin semblent être de petits buissons en coussins à l'aspect de velours, mais qui de près laissent apparaitre de belles épines, longues, dures, et acérées.
Vautour et Tozal de Guara |
Lorsque le regard se porte vers la vire que nous parcourons, la chaines des Pyrénées, et ses sommets enneigés de cet fin d'octobre apparaissent flirtant avec la verticalité des falaises qui nous entoures.
Après environ une heure de marche, nous arrivons au Canal Mayor. Nous abandonnons alors le sentier qui permet de rejoindre le plateau supérieur, pour aller à l'aventure afin de repérer s'il est possible de poursuivre la Faxa Toro un peu plus. Pour éviter un éventuel aller retour fastidieux nous montons à travers les genets vers un petit col et découvrons de l'autre coté une belle aiguille décollée.
De l'autre coté, nous commençons par faire un petit aller-retour sur la Faja coté est, puis nous allons voir de plus près s'il est possible de poursuivre la vire du coté de l'aiguille décollée au sommet de laquelle un vautour se repose. Après être passé sous une petite "cueva"nous tirons le nez jusqu'au Canal Betiquera.
Le passage parait possible, nous revenons toutefois sur nos pas jusqu'au petit col pour y casser la croute.
De là, en grimpant sur l'arête nord nous rejoignons un petit bois de pins sur le plateau supérieur, dans lequel nous croisons quelques isards.
Isard |
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Le retour se ferra tranquillement par la "voie normale" avec une petite pause bienvenue, à la source près de la bergerie, notre réserve d'eau ayant rapidement été épuisée par cette chaude journée d'automne.
Nous arriverons en bas pour voir les derniers rayon du soleil illuminer cette belle paroi et me laisser un beau souvenir de cette balade.
Plus les photos ici:Peña-Montañesa