Au sud, là bas tout au fond, le Crêt de L'Œillon avec à sa droite le Chaux d'Égalet, le Chaux de Toureyre, le Chirat Rochat et le Crêt de Baronnette, sommets tous parcourus hier.
Au Nord le Mont-Monnet où nous passerons tout à l'heure.
Après quelques centaines de mètres de route, nous rejoignons la D7 par une large piste puis un charmant petit sentier fleuri . |
A Montant, nous traversons la chaussée, montons vers les ruines de Baronnette, puis rejoignons le col de Pavezin et sa superbe hêtraie, très agréable en été pour l'ombrage apporté et en automne pour les couleurs procurées.
Lors de notre passage, les feuilles n’étaient pas encore sorties et le ciel couvert donnait un air bien tristounet à cette, pourtant bien belle, forêt.
Au col nous rejoignons le sentier Jean Jacques Rousseau, sentier que nous suivons sur quelques centaines de mètres, avant de prendre sur notre droite le bon chemin qui nous permettra de rejoindre la ligne de crête. L'ascension ne pose pas de problème, et une fois en haut une jolie vue s’étend sur les crêts de Baronnette et de Montivert.
Nous quittons peu après notre sympathique chemin, pour un petit layon qui nous amènera à travers les genêts à balais vers la Grotte des Fées, petit abri sous roche que Fabienne n'avait encore jamais vu de près.
Nous retrouvons notre chemin de crête qui file désormais au milieu des douglas et des pins, essences qui se partagent les futaies du Mont Ministre. Nous rejoignons le site de vol libre fréquenté par les parapentistes locaux.
C'est un décollage où j'aime venir pour admirer la vue qu'il offre sur le piémont rhodanien et la vallée du Rhône. Nous y faisons une courte étape mais le ciel couvert et le vent frais nous en chassent bientôt.
Le décollage se trouvant à quelques dizaines de mètres du sommet du Mont Ministre nous y sommes bientôt. Là, nous contribuons, par la pose de quelques pierres, à la conservation du cairn sommital bien mal en point après l'hiver, puis nous piquons plein nord vers le col de Grenouze et le Mont-Monnet.
Après une rapide ascension nous voici au point culminant du second "mont" du jour, qui avec ses 782m est aussi le plus haut de cette dernière journée de HRP.
Tandis que Fabienne va se mettre à l'abri de la bise contre la chapelle, je prends quelques photos du panorama qui s'ouvre à nous depuis la table d'orientation.
La chapelle se révélant un excellent abri nous profitons de celui-ci et d'un petit rayon de soleil bienvenu pour pique-niquer.
C'est bien rassasiés que nous partons vers le col de Chassenoud en passant par le hameau du même nom. A mesure que nous descendons, nous quittons progressivement les sombres forêts pour les prés verdoyants.
Lors de notre passage au hameau un chaleureux petit âne viendra nous dire bonjour et quémander quelques caresses. Peut-être aimerait-il aussi vagabonder avec nous sur les chemins du Pilat?
Nous prenons la route pour remonter vers le col puis tournons à gauche pour rejoindre le Pilon. Tandis que nous longeons le Crêt de la Magdelaine un paysage champêtre s'étend sous nos yeux. Derrière nous le Crêt de Chassenoud et à ses pied son hameau, à notre droite, Longe perdu dans un océan de verdure.
A l'approche du Pilon nous basculons sur le flan Est du massif et si le paysage change, la couleur dominante reste le vert. De ce côté nous avons toutefois la proéminence de la Croix Régis dans notre ligne de mire et comme les chevaux qui sentent l’écurie nous accélérons le pas.
Le passage au Pilon sera rapide, et comme marcher sur le bord de la route n'est pas des plus agréables nous avalons le gros kilomètre qui nous sépare du chemin de la Baronnière encore plus promptement. Peu après un dernier petit raidillon nous permet de rejoindre la fin de notre périple.
Et c'est dans ce petit jardin au joli pin tordu, bonsaï géant, assis au pied de la Vierge que nous admirons une dernière fois le Mont Monnet et ce paysage pilatois qui aura jalonné notre parcours durant ces quatre jours.
Nous avons passé trois nuits sur le terrain lors de notre HRP. Trois nuits donc trois hébergements. Nous avons choisi la demi-pension dans chacun des trois.
En ce qui concerne Les Chaumasses et Chez Judy nous étions en chambres d'hôtes. L'accueil y a été très cordial, la nourriture excellente et copieuse, les lits douillets. Nous avons passé deux excellentes soirées. La Jasserie étant un gîte d'étape, il faut prendre son sac de couchage. Le dortoir dispose de WC et de deux douches bien chauffées et très propres. Là, aussi nous avons passé un merveilleux moment en discutant agréablement avec le cuisinier du jour à la fin du repas. Lequel cuisiner n'était là que pour nous n'ayant pas d'autres clients ce soir là.
les Menus:
- Aux Chaumasses:
Soufflé au fromage de brebis et asperge
Truite aux aromates, riz et tomates provençales
fromage blanc crème fleurette pomme cuite recouverte d'un petit croustillant de cannelle - A la Jasserie:
Charcuterie maison
Tartiflette, salade verte
Tarte aux myrtilles , tarte aux pommes alsacienne - Chez Judy
Potage aux légumes
terrine maison salade et radis
cote de porc et pomme boulangère
plateau de fromage
gâteau aux cerises et crumble
"Les Relais du Randonneur" mis en place par l'Office de Tourisme du Pilat proposent cette option, mais d'autres hébergements le font aussi sur demande.
Et pour finir le tracé de notre HRP sur un fond de carte Google.
A chaque jour sa couleur: le jour I en bleu France, le jour II en rose, le jours III en rouge, et le IV en bleu marine:
*La "Hauteur" ou "les Hauteurs" suivant le terme local, désigne le vaste plateau qui s’étend, sur le versant sud -est du massif, du haut des coteaux viticoles au pied des sommets du Pilat.